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sociolinguistique, discours, littérature, arts 7 octobre, 2007 “laissez à la littérature gabonaise le temps de se faire” pierre monsard siegu classé dans : publications gabonaises — azokhwaunblogfr @ 18:35 “faites de la littérature tout simplement.” “pierre monsard avec mes mots…” ya pierre, une prière me brûle les lèvres, une dictée obséquieuse me torture, mais je ne puis…ton regard incisif et inquisiteur m’en blâmerait; je ne vais pas me faire engueuler une nouvelle fois, non? je t’entends d’ici gronder: “ce n’est pas toi!”, “ça ne te ressemble pas, rodrigue!” me lancerais-tu devant mon visage éhonté. a défaut de savourer une bonne “clope”, tu me communiquerais ta volonté par l’une de ces phrases dont seul toi-même a encore le secret: “tu veux parler de moi? eh bien fais-le avec tes tripes ou avec ton sang et arrête tes salades!”. voici pourquoi au lieu d’une prière ou d’un discours pensé, je m’en vais te raconter, conter ce que ton existence a laissé en moi, en chacun d’entre nous. tout avait commencé par un mot, que dis-je, par un vocable époustouflant de vigueur et de tonicité: “gaboniaiseries”. je ne l’avais pas senti comme une vision profonde des “niaiseries” bouffonnes par lesquelles, ici ou là, chez nous au pays, nos vies mornes, chétives et formatées se délitent, s’effilochent au rythme des saisons, au rythme également des contentements alimentaires de toutes sortes. ivunde, pourtant les acteurs prometteurs de “l’express” s’en faisaient les hauts-parleurs, ta fameuse “oraliture” aussi. “gaboniaiseries”? ce fut tout trouvé, bien pensé; j’en entends mieux la vivacité aujourd’hui, plus qu’avant, un peu mieux qu’hier. yaye, la brèche que tu as laissée ouverte est béante et les héritiers, nombreux maintenant et talentueux, s’en félicitent; des “brigades d’applaudissements” surabondent et l’acclament les paumes en feu; ta création verbale, pour te dire, inspire d’ailleurs quelques beaux textes et ainsi fait proliférer, sous des langues bientôt impertinentes, parfois païennes et souvent langoureuses, des oeuvres poétiques, des monographies érudites, mais surtout des oeuvres narratives que l’on répute “très prometteuses”. “ les oubliés de la forêt des abeilles ”, “ féminin interdit ” , “ cabri mort n’a pas peur de couteau ”, je viens de les ouvrir, quelques “délicieuses insomnies de france” plus tard, c’est encore toi que je vois, le menton et les joues chevelus (l’été uniquement), l’œil en poste de vigie, me commander, comme à ton habitude de magister, d’être sincère et juste en littérature. ya pierre, ainsi l’on te nomme intimement car, en lettres capitales, pierre monsard, ton nom s’écrit, s’épelle depuis toujours, tout au fond de mon cœur, au plus profond de mon être. etre-majuscule , tu l’es; beaucoup te l’ont déjà confessé; très humblement, c’est à mon tour: cette dictée sainte s’arrache de mon cœur, ricoche sur mes lèvres et caresse mes oreilles pour te dire “diboti”. en pensant à toi, en jalousant par avance tes conversations hilares avec sony labou tansi et tes commerces savants avec ahmadou kourouma, je brûle pieusement de l’encens devant ton parcours unique…qu’est-ce que vous devez bien vous marrer là-haut ! rodrigue kaba 17 commentaires -- 22 mai, 2013 la prefecture: une nouvelle de penelople zang mba classé dans : publications gabonaises — azokhwaunblogfr @ 9:20 administration, titre de séjour a la lecture du texte de pénélope zang mba, intitulé la préfecture, j’étais propulsé dans un univers, rude ou la saleté mêlée au stress s’imbriquent mal dans l’atmosphère. a croire qu’une catégorie des usagers de ce lieu administratif, attendent une sentence lourde. l’anxiété se lit sur leurs visages et accentue naturellement leurs troubles physiques ou /et physiologiques. a quoi bon prendre une douche ? pourquoi venir dans un état serein à cet endroit où le sort de certains est scellé sans la moindre attention. de toutes façons, c’est à la tête du client que l’on est traité ici. la chance ? elle n’était pas souvent au rendez-vous. dépourvu de toute humanité, dépouillé de bonnes bribes de politesse, nul ne s’intéresse aux usagers. il faut faire tourner la ‘’machine’’ celle de l’administration qui au passage se remplit les caisses au nom d’une humanité résolument ignorée. ceux qui y détiennent une parcelle de pouvoir essaient de se conformer à faire leur tâche, oubliant qu’ils ont affaire à des êtres humains, parfois intelligents, en proie au stress, fragiles, frêles, anxieux, malades et peut-être même pitoyables, tant leurs conditions de vies sont difficiles et précaires. l’accueil est laconique et les usagers se sentent ‘’comme ‘’obligés de se retrouver dans un cimetière où une possible fosse les attend. nombre d’entre eux n’ont pas le choix, ils ne peuvent se passer de la nécessité de se retrouver dans ces murs où le pot de fer est prêt à briser le pot de terre. les portes s’ouvrent machinalement, comme dans une usine et les cas ‘’humanitaires’’ sont traités à la chaine. nul doute qu’il serait intéressant de savoir si notre héroïne malmenée par une sévère anémie accrue par une pénible période de règles douloureuses, obtiendra le sésame en papier, en carton ou en plastique qui lui donnera le droit de respirer les odeurs des fleurs, de marcher sur les pavés encombrés de crottes de chiens, de se pavaner sur les longs boulevards truffés de noms de grandes gens qui ont fait la fierté de l’hexagone, de cueillir et de ramasser les châtaignes douces et sucrées dispersées sur les sentiers des campagnes françaises où il n’est pas rare de trouver des cadavres ensevelis par la violence, la honte, la jalousie et l’égoïsme . annie charnet mpenga dr. linguistique, phoné. pas de commentaire -- 6 mai, 2013 les registres du chant, de l’affection et du jeu dans la littérature enfantine au gabon : le cas de ‘‘les aventures de cocotte’’ de pulchérie abeme nkoghe. classé dans : non classé — azokhwaunblogfr @ 10:44 les registres du chant, de l’affection et du jeu dans la littérature enfantine au gabon : le cas de ‘‘les aventures de cocotte’’ de pulchérie abeme nkoghe. la littérature enfantine est destinée à l’éveil des enfants, à leur perception progressive du monde. ils découvrent les couleurs, les formes, les objets. ainsi que leur usage et leur importance dans la vie quotidienne. les littérateurs gabonais ne sont pas en reste et souhaitent chacun à leur manière et avec une originalité créative donner aux enfants et à leurs enseignants des outils pédagogiques qui favoriseraient leur éclosion au monde. aussi après son ainée viviane magnagna nguema avec »belle ‘enfance », pulchérie abème nkoghe pulchérie a publié aux éditions mon livre mon droit en 2011 ‘ ‘les aventures de cocottes’’. une héroïne, physiquement jolie dont les deux couettes qui tiennent la majorité de ses cheveux s’accommode aisément à ses trois nattes qui pendent sur son front. ses cheveux noirs et son nez assez pâté témoigne bien de son appartenance au peuple noir. ses yeux assez ronds laissent tout de même voir des sourcils épais qui ornent un regard assez distant, voire interrogateur, comme si notre héroïne était confuse et presqu’apeurée. elle tient comme un bouclier sa peluche de couleur jaune comme un bien précieux, qu’elle ne souhaiterait perdre sous aucun prétexte. ses sandales ornées d’une ‘‘ornière’’ rouge se marient avec élégance avec sa robe de couleur rouge qui met bien en valeur son teint chocolat, caramel. nul doute que ses oreilles sont aux ‘‘aguets’’ de ses choses agréables ou fâcheuses, qui, selon qu’elles soient roses ou noires peuvent lui redonner ou non le sourire. le sous titre de l’œuvre : « où est passé cocotte ? » écrit avec une teinte jaune, renvoie immédiatement à la peluche de cocotte et pousse d’emblé le lecteur vers un univers ludique. il plait aux enfants qui grâce aux jeux se figurent un monde le plus accessible pour eux : celui du divertissement, des occupations inutiles, puériles pour les adultes. mais utile pour les enfants. ils forgent ainsi leur savoi , leur pers